Dans le futur, les émotions et les souvenirs du passé ont été supprimés pour permettre aux Hommes de créer un monde sans violence et sans barbarie. Lorsque Jonas atteint l’âge, au lieu d’appartenir à une classe commune de la communauté, on lui donne le rôle de Passeur, celui chargé de se souvenir.
Le personnage principal, élu insupportable et sans saveur, nous fait subir une histoire vue et revue : celui qui se rend compte que son monde parfait n’est pas si parfait, celui qui comprend que les émotions (l’amour) sont essentielles, et celui qui finit par détruire et sauver son univers. Ligne directrice commune à de nombreux films ces derniers temps. Et malheureusement ici, The Giver comme Divergente n’a pas la prestance d’une Jennifer Lawrence de Hunger Games, ou les effets spéciaux réussis du Labyrinthe. Aussi, malgré un début satisfaisant et quelques bonnes idées, The Giver est film à peine passable.