Piper Chapman a la poisse et pour un crime qu’elle a commis il y a dix ans en suivant son ancienne petite amie, elle se retrouve en prison.
Orange is the new black est la nouvelle création originale de la plateforme de streaming et de location Netflix, déjà connue pour sa série House of Cards actuellement diffusée sur Canal +. Le thème, la prison pour femmes, m’avait au départ rendue un peu sceptique, je pensais que cette série était soit une série engagée, soit une version pleine de sentiments. Mais Orange is the new black n’est pas ça, c’est juste l’histoire de Piper, joué par Taylor Schilling, une fille qui a vraiment la poisse. Non contente de devoir annoncer à son fiancé qu’elle a eu une relation avec une fille, elle doit aussi lui dire que son ancienne copine fait partie d’un cartel international de drogue et qu’à cause d’elle, elle doit se rendre pour 18 mois en prison.
Orange is the new black est une série addictive, on s’attache à toutes ses héroïnes, à leurs histoires, leur mal-être ou au contraire leur joie débordante. On suit l’héroïne Piper, maintenant dénommée Chapman car en prison on utilise le nom de famille, dans sa découverte de l’autre monde. Et ses gaffes. Ses nombreuses, très nombreuses gaffes. On l’a plaint, mais en même temps on rit, beaucoup. Parce que cette série est particulièrement amusante, touchante, émouvante.
On découvre aussi les autres prisonnières sous forme de flash-back très courts, un personnage par épisode. Les actrices sont géniales, que ce soit Taylor Schilling bien sûr mais aussi Laura Prepon la copine lesbienne dealeuse, Kate Mulgrew la cuisinière russe, ou encore Natasha Lyonne, la « sympa ». Les rôles masculins sont aussi très bien choisis et on frissonne de dégoût devant « Pornstache » joué par Pablo Schreiber.
Orange is the new black montre le quotidien d’une prison, et certains moments sont difficiles, tout n’est pas rose, mais cette série est beaucoup plus que ça. Le ton est caustique, le jeu superbe, et le scénario très bien écrit. La multitude de personnages, de la fanatique religieuse au transsexuel, nous démontre une multitude d’enchaînements scénaristiques. Vite ! C’est à voir.