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Carrie, la vengeance

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Beaucoup de monde connaît Carrie, un des personnages les plus populaires du romancier Stephen King, et dont le livre a été adapté au cinéma par Brian De Palma en 1976. N’ayant pas vu l’ancienne adaptation mais étant très intéressée par le scénario, je me suis rendue au cinéma pour voir ce film avec Chloë Grace Moretz, une actrice que j’apprécie, notamment pour son rôle dans Kick-Ass. Malheureusement, j’en suis ressortie extrêmement déçue.

Chloë Grace Moretz n’arrive pas à trouver une interprétation convaincante de Carrie, elle oscille entre la compassion et la pitié mais n’est jamais réellement effrayante. Sa mère, jouée par Julianne Moore, est au contraire terrifiante et totalement imprévisible. La scène d’ouverture du film, nous présentant la naissance de Carrie, nous permet déjà de nous glacer le sang, mais surtout d’introduire la relation mère-fille complexe qui va suivre tout au long du film. Malheureusement après cette scène, on attend, on attend, et on s’ennuie, le film ressemble presque à un teen-movie sur le petit canard devenant merveilleux cygne.

Heureusement la scène de bal tant attendue arrive, nous présentant enfin la terrifiante Carrie, qui se venge en tuant tous ses oppresseurs et les autres élèves qui traînent dans le coin. Seulement, cette scène, bien qu’assez bien réalisée, ne dure que dix minutes. Après, on retombe dans le scénario classique du film, dont on connaît déjà la fin depuis longtemps.

Je suis donc assez déçue par ce film, qui certes ne m’a pas donné envie de quitter la salle, mais ne m’a réjouie pour autant. À part Julianne Moore et Judy Greer, la prof de gym sympathique, les acteurs ne jouent pas très bien, et cette nouvelle adaptation ne nous apporte pas grand chose, à part développer la bande annonce qui nous disait déjà tout.